« En revanche ayant fait une dépression du post partum à la suite de ma première grossesse, mon mari a eu le droit, à ma demande et celle du psychiatre, de rester avec moi nuit et jour pendant mon séjour à la maternité, et cela m’a été d’un secours immense, de savoir qu’il était là, de ne pas être seule. Je considère comme une très grande chance d’avoir rencontré un personnel soignant si à l’écoute de mes besoins. Je trouve que c’est vraiment dommage que cette pratique ne puisse pas être plus répandu. Juste la présence de son conjoint être deux parfois ça aide beaucoup. »
Oui, c’est dommage que ce ne soit pas très courant…
Dans la maternité où j’ai accouché, le père n’avait normalement pas le droit de passer la nuit. Mais pour mon aînée, qui est née peu avant minuit, ils ont fini par accepter qu’il reste (il était 2h et quelque du matin, plus de transports en commun, nous n’avions pas de voiture…) et il a dormi sur un fauteuil à côté du lit. Heureusement qu’il était là: je me suis réveillée vers 4h, lorsque la péridurale a cessé de faire son effet (on ne m’avais pas donné d’autre anti-douleur, et après une épisio et des forceps, cela faisait bien mal), j’ai naïvement voulu me lever pour aller aux toilettes sans déranger personne (on ne m’avait rien dit à ce sujet), j’ai juste eu le temps de me mettre debout avant de m’évanouir, et c’est lui qui m’a retenue quand je tombais par terre…