Ma fille est née trois semaines avant la date fixée, donc complètement à terme, mais en deux heures trente lors d’un accouchement provoqué à cause d’une fissure de la poche des eaux. Quand les sages femmes m’ont demandé comment je me sentais à la sortie du bébé j’ai répondu « effrayée » et c’était ça j’étais complètement effrayée par ce qui venais d’arriver, par la peur de ne pas aimer ma fille autant que son frère par la rapidité des évènements. En revanche ayant fait une dépression du post partum à la suite de ma première grossesse, mon mari a eu le droit, à ma demande et celle du psychiatre, de rester avec moi nuit et jour pendant mon séjour à la maternité, et cela m’a été d’un secours immense, de savoir qu’il était là, de ne pas être seule. Je considère comme une très grande chance d’avoir rencontré un personnel soignant si à l’écoute de mes besoins. Je trouve que c’est vraiment dommage que cette pratique ne puisse pas être plus répandu. Juste la présence de son conjoint être deux parfois ça aide beaucoup.
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